Si je vous dis que la mémoire a trois dimensions de base : organique, affective et intellectuelle, cela fait scientifique, mais est-ce très clair ? Alors je vais risquer une comparaison : la mémoire est comme un livre sur lequel on écrit. Votre mémoire est un livre sur lequel vous écrivez.
La feuille de papier représente le niveau organique, le corps. Ce que l’on écrit vient de la tête. La main qui tient le stylo représente le niveau affectif. Une bonne mémoire, qui permet de vivre intensément chaque instant, s’appuie sur le corps, la tête et le cœur.
Si le corps est faible, la feuille de papier est de mauvaise qualité, certains mots ou certaines lettres s’effacent : votre mémoire sera trouble. La feuille peut être trop petite : votre mémoire est limitée.
Si le cœur s’affole, parce que vous êtes trop stressé(e) par exemple, votre main se crispe et vous aurez du mal à déchiffrer les mots de votre mémoire. Si vous n’avez aucune émotion, le stylo n’appuie pas assez et ce que vous écrivez est illisible.
Si vous ne savez pas où donner de la tête, vous écrivez n’importe quoi sur le livre de votre mémoire. Elle deviendra incohérente : vous avez du mal à vous y retrouver.
Une tête froide permet de mettre ses idées au clair : le livre de votre mémoire sera limpide.
Un cœur chaud permet d’exprimer ses idées avec conviction : le livre de votre mémoire aura une jolie écriture (ou une jolie police de caractères si vous préférez le clavier !).
Un corps délié permet à vos idées de s’appuyer sur du solide : les pages du livre de votre mémoire seront agréables au toucher et donneront envie d’y revenir.
Afin de développer votre mémoire, il est possible d’augmenter l’intensité de chacun des moments de votre vie.
Pour redonner du sens à votre mémoire, je vous montrerai comment vous pouvez utiliser vos sens, les cinq et les deux que vous ignorez. Car oui, nous avons bien sept sens et non cinq, et c’est bien scientifique.