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Art et formation humaine

I. Avec une structure 3 : les trois étages du cerveau

Je rappelle que le cerveau vu de face à une structure 2 avec des deux hémisphères, l’un privilégiant l’espace ou la matière et l’autre le temps ou l’énergie. L’enseignement délivré à la masse (collège, lycée) montre cette structure 2 puisque sociologiquement la masse se maintient dans une structure 2.

Ceux qui veulent s’élever au-dessus de la masse (pour la servir ou l’asservir…) doivent intégrer la structure 3. Ils comprennent alors que le cerveau vu de profil a une structure 3 avec trois étages. Paul Donald MacLean a découvert ces trois étages et les nomma :

  • complexe reptilien ;
  • système limbique ;
  • néo-cortex.

Chaque étage correspond à une des trois séries de besoins de l’enfant.

  • besoins organiques ;
  • besoins affectifs ;
  • besoins intellectuels.

Nous disposons ainsi de trois niveaux (structure 3) pour traiter n’importe quel sujet humain. Voyons cela avec l’art.

I.1. L’art au niveau organique

L’art sert ici ou influence le niveau organique. Par exemple, certaines couleurs sont propices à la mise en appétit et seront utilisés dans les restaurants, comme certaines musiques.

  • En sciences, ce sont par exemple les travaux de l’équipe du Professeur Novomeysky, de l’Institut pédagogique de Sverdlovsk (U.R.S.S., présentement Iekaterinbourg en Russie).
  • En philosophie, plus précisément en phénoménologie du corps que représente le taoïsme selon James LIU, c’est le feng shui, qui étudie ce qui est bon ou non dans l’environnement (couleurs, formes, objets, etc.) pour telle ou telle activité.

En résumé : une personne peut aimer une forme d’art ou une production artistique (écrite, orale, gestuelle, graphique, musicale ou plastique) parce que cela fait du bien à son corps, à son insu (sans qu’elle le sache ou en soit consciente).
Exemple scolaire : j’ai besoin de musique pour mieux apprendre !
Exemple pédagogique : la couleur jaune augmente de 14% le niveau d’attention des élèves…

I.2. L’art au niveau affectif

Le niveau affectif est étudié par les psys. Fille de la philosophie qui a quitté le foyer, la psychologie a donné naissance à la psychiatrie, la psychanalyse et à toute forme de psychothérapie. Comme la société occidentale du XXe et du début du XXIe est dominée par la psy, je n’insisterai pas sur ce niveau.

  • En sciences sociales, les études montrent que très souvent les enfants héritent des goûts artistiques de leurs parents. Une application pratique : les sinus milieux.
  • En psy : on ne fait que ça !

En résumé : une personne peut aimer (ou détester) une forme d’art ou une œuvre d’art parce que cela lui fait du bien (ou du mal) émotionnellement. Cette émotion vient d’un souvenir, conscient ou non, lié à son passé familial, la famille étant le terreau du champ affectif.
Exemple scolaire : j’aime bien ce fond d’écran, il me rappelle un paysage vu avec mes parents en vacances.
Exemple pédagogique : les enfants aiment bien les sujets qu’aimaient bien leurs parents (à leur âge ou non).

I.3. L’art au niveau intellectuel

L’art sert ici ou influence le niveau intellectuel. Ce niveau est comblé par les recherches tous azimuts des artistes contemporains qui apportent une réflexion sur l’art. D’où la critique sociale justifiée : une réflexion sur l’art, est-ce encore de l’art ?

En résumé : une personne peut aimer (ou détester) une forme d’art ou une œuvre d’art parce que cela lui fait du bien (ou du mal) intellectuellement. Cela lui fait du bien car elle réfléchit et elle sent que cela la nourrit sur ce plan. Celui lui fait du mal car elle n’arrive pas à intégrer, car il faut procéder à une transformation (cf. le cours sur les différentes modalités d’apprentissage), un changement de paradigme, une révolution copernicienne qu’elle n’est pas prête à faire.
Exemple scolaire : cette affiche d’art moderne me stimule pour travailler car elle me rappelle que tout est possible !
Exemple pédagogique : l’enseignant utilise des œuvres d’art pour illustrer son propos.

Avec les niveaux organique, affectif et intellectuel, nous venons d’utiliser une structure 3. Nous avions ainsi une articulation cohérente entre trois niveaux distincts, chacun apportant une information sur le sujet avec son questionnement.
Passons maintenant à une structure 4.

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